Encre sur papier
56,5x47 cm
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Encre sur papier
56,5x47 cm
Encre sur papier
24x30 cm
Encre sur papier, pinceau et stylo Rotring
95x115 cm
Encre sur papier
50x65cm
Encre sur papier
76x57 cm
Une grande pensée pour ceux et celles qui se languissent de sentir le vent dans leur cheveux, du plaisir de marcher sans but et sans limites, ou de celui de trainer dehors juste pour le plaisir
Encre Sennelier,encre argent, encre de chine, stylo bille noir sur papier
"Illusions, illuminons
Dans des rêves, images naïves, beautés salivées,
Illuminons de réalité les fantaisies biaisées par des idées erronées.
Illusions, illuminons
Par quelque sagesse oubliée, douceur, sincérité,
Disons le cœur honnête ce qui n'est pas cru, c'est bête.
Illusions, illuminons
De quelques discours sans fard, sans qu'il ne soit trop tard,
Montrons avec tendresse la gentillesse qui ne se gâte nulle part.
Illusions illuminons
Sans nulle raison ni doute, loin des illusions sans nul doute,
Scandons sans tact ce qui est tout au fond, loin de ce qui est bête.
Illusions, illuminons
Loin des contraintes, des tromperies et des farces,
Révélons avec sincérité une nature sans malice et sans ombre qui se joue des farces.
Illusions, illuminons
Ces bêtises mal comprises et prises à tort pour la réalité,
Démontons-les pour les oublier et ne jamais plus se laisser abuser par de si tristes et si fausses idées, bien trop bêtes."
Natacha Joëts, Février 2020
Encre Sennelier, encre de chine, stylo bille noir sur papier
Encre sur papier
77x58cm
Encre sur papier 19x19 cm
" Ceci est un éveil. Le sommeil a été long et agité, de ceux qui peinent à s'effacer. Tout est d'abord très discret. Un minuscule bourgeon apparait. Il croit, tout en douceur. Un autre vient, puis un autre. De bourgeon en feuille, quelque chose change. Cela s’accélère. Soudain, c'est l’explosion. Douceur de l'air, lumière resplendissante, éclat de soleil… les fleurs éclosent en milliers de couleurs. Leur danse souple et délicate accueille la saison nouvelle. Mais à cette danse, il semble manquer la musique. L’éclat de ces couleurs est incomplet. L'oreille tendue ne perçoit nul bourdonnement. On ne distingue aucun fourmillement de petites pattes. Aucun butinage ne rythme l'éclosion de ces fleurs. Et pourtant, leur beauté devrait frémir d’insectes. Ce manque créé une gêne. Ce n’est pas un simple oubli. Il y a là un déséquilibre. Bien peu, sans doute, sont ceux qui l'ont noté. Ce petit vide insignifiant est sans doute trop discret pour le foisonnement des villes. Il n'en manque pas moins. Et que dire de l'importance de ce manque ? C'est une musique dont la moitié des instruments est absente. C'est un souffle qui ne mène à aucune respiration. La vitalité de ce printemps naissant s'essouffle sans la vive vibration de ces petites créatures dont tout dépend. Sans elles, point de fruits, point de vie. "
Ce printemps, je trouve qu'il y a très peu d'insectes à butiner les fleurs qui éclosent un peu partout et trop peu de personne à se rendre compte de l'importance qu'ils ont non seulement sur notre planète mais aussi sur notre avenir. L'abeille est le plus gros pollinisateur. Si elle disparaît, plus de fruits, de légumes ni de céréales, donc plus rien à manger pour personne.
N'hésitez pas à vous rapprocher de votre apiculteur préféré, à planter un maximum de fleurs (même en ville) et à limiter au maximum l'emploi des pesticides et les produits qui sont issus de cultures qui les utilisent
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